Poème

GAI MARIAGE ?
par P.de Larry Latour 8.11.2012

Officier de l'Etat Civil.

Après le droit de nuire avant de voir les cieux

Voici celui qui vient unir en mariage

Deux semblables humains qui veulent en ménage

Posséder un enfant, ô combien précieux !

Pour quelques égarés, quelle supercherie!

Quel affront au vrai couple, aux fruits de leur amours!

Car la loi naturelle est celle qui toujours

D'un homme et d'une femme a peuplé la patrie.

Malheur à vous auteur d'un laïc serment

Et vous acteurs boiteux ! Cet enfant impossible

A créer entre vous, est-il si insensible ? 

Vous l'amputez d'un bien, sans aucun sentiment.

C'est lui qui doit souffrir dans la cour de l'école

Quant à ses bons copains, à cet âge moqueur, 

Il dit : "j'ai deux papas, mais je cherche en leur coeur

la douceur d'une mère et sa main qui cajole."

C'est elle qui la nuit revient le consoler, 

Il la voit, l'imagine, et pense un jour connaître

La beauté d'un visage où se laisse paraître

Ce regard plein d'amour...qu'un autre a du voler

Misérable destin ! Ce manque irremplaçable

Le condamne sans cesse à ne jamais serrer 

La main de ses parents qui l'on vu respirer.

Voilà la croix qu'il porte, elle est inguérissable !

J'ai vu ce long calvaire offert à l'innocent,

Blessé comme un oiseaux chassé d'un nid sans âme,

Où le devoir du sang semble un devoir infâme

Où l’égoïsme est maître et l'amour indécent.

Ce poème, interdit dans la presse, sera dans un troisième recueil déposé à la B.N.F.